Exposition Jean-Michel Folon à la Galerie Bartoux Monaco
Jean Michel Folon
1934-2005
En 1975, les téléspectateurs français découvrent le nouveau générique de la chaîne nationale Antenne 2. Sur une musique de Michel Colombier, un jeune créateur Belge, Jean-Michel Folon fait s’envoler les dessins d’hommes coiffés de chapeaux. L’artiste, qui expose déjà aux USA et au Japon devient célèbre auprès du public français !
Né à Uccle en 1934, Folon a construit très tôt son vocabulaire graphique. Un vocabulaire très cohérent, qu’il a réutilisé tout au long de sa carrière. Il disait qu’il avait juste essayé de fixer ses rêves, en espérant que les autres puissent y accrocher les leurs. Il travaille le dessin dans un premier temps avant de découvrir l’aquarelle, technique qui lui permet d’exprimer au mieux son invitation au rêve ; Jean-Michel Folon disait souvent qu’il « mettait ses rêves en aquarelle ».
Folon devient un peintre, un dessinateur et un illustrateur célèbre dans le monde entier. Son univers peuplé d’hommes au chapeau et à l’imperméable, anti-héros par excellence, mais aussi, d’oiseaux qui s’envolent, de bateaux toutes voiles déployées sur l’horizon, lui assure une gloire mondiale. L’histoire retiendra qu’il aurait même dessiné le tout premier logo d’une jeune entreprise, Macintosch.
Au début des années 1980, le Prince Rainier III de Monaco propose à l’artiste un Atelier dans la Principauté. C’est le début d’une nouvelle aventure. Pendant plus de 20 ans, Folon séjourne régulièrement à Monaco, il y décédera le 20 octobre 2005.
C’est aussi à Monaco que, sur les conseils de son ami le Sculpteur César qui lui présente son fondeur, Folon se met à travailler la sculpture, commence alors « la deuxième mi-temps de sa vie » comme il aimait à le dire. Passionné par sa nouvelle vocation de Sculpteur, encouragé par ses proches et amis, au nombre desquels, SAS le Prince Rainier III, Sculpteur de talent lui-même, Folon réalise la part de son œuvre probablement la plus intéressante.
Ce qui dans l’Univers de Folon, pouvait passer pour un peu « gentil », et parfois trop « doux et tendre » devient, confronté à la dure réalité physique et spatial du Bronze l’incarnation même de ce rêve que l’artiste voulait mettre en avant.
La Galerie Bartoux Monaco est fière et heureuse de pouvoir présenter au public, à l’occasion du 15éme anniversaire de la disparition du Maître, une merveilleuse collection de seize sculptures originales en bronze.
A cette occasion, la Galerie Bartoux Monaco a tenu à réaffirmer son soutien à l’action de la Fondation Prince Albert II de Monaco en offrant une œuvre majeure qui sera vendue aux enchères au profit des actions de la Fondation.
Une démarche qu’aurait apprécié Folon qui aimait tant Monaco, la Mer et la Nature.
(Photo © Jossuha Téophile)